Hurtubise

Pendant la 2e Guerre mondiale, les Alliés ont mis sur pied le laboratoire de l’Université de Montréal, où des recherches sur la fission nucléaire ont été effectuées.Pour soutenir l’équipe des chercheurs, des femmes, réputées pour leurs compétences en mathématiques, ont travaillé à vérifier, corriger et valider les travaux des chimistes et des physiciens recrutés partout à travers le monde. Comme beaucoup d’autres femmes à cette époque, qui se sont consacrées aux travaux scientifiques, une quarantaine de Canadiennes sont demeurées dans l’ombre. Quelle était la vie de celles que l’on nommait « les calculatrices »? Quel rôle important jouaient celles qui se consacraient entièrement à ce travail qu’elle devait garder secret, comme tous les autres chercheurs du projet Tube Alloys, mis sur pied par Winston Churchill? Grâce à l’héroïne de la saga Un vent d’orage, je vous invite à lever le voile sur l’importance de ces femmes méconnues qui ont pourtant joué un rôle de premier plan dans l’Histoire. Conférence par : 

• Josée Ouimet pour son livre Un vent d’orage tome 3: La fin d’un monde publié aux Éditions Hurtubise.

En 1964, un navire de la marine royale canadienne largue les amarres à Halifax en direction de Rapa Nui, aussi connue comme l’île de Pâques. À son bord, une expédition médicale internationale qui rassemble une quarantaine de scientifiques, dirigés par deux professeurs de Montréal, Stanley Skoryna de l’université McGill et Georges Nogrady de l’université de Montréal. Alors qu’un aéroport international doit prochainement être construit sur l’île de Pâques, les chercheurs se donnent pour mission de compléter un recensement médical complet des quelques 1000 insulaires. Malgré sa grande ambition, l’expédition médicale sur l’île de Pâques a depuis injustement sombré dans l’oubli. Pourtant, un échantillon rapporté par le microbiologiste Armand Boudreault va provoquer, des décennies plus tard, une véritable révolution biomédicale et la création d’un médicament encore étudié de nos jours. Récit d’une aventure scientifique pas banale, qui commence aux confins du Pacifique et qui passe par une mystérieuse bactérie cachée clandestinement dans un pot de crème glacée. Conférence par : 

• André Martineau pour son livre L’histoire ne s’arrête pas là publié aux Éditions Hurtubise.